Les robots représentent ce désir de libération qui a parcouru l’humanité au moment ou les progrès techniques ont fait entrevoir une libération possible par des avancées technologiques de certains aspects pénibles du travail humain.
Mais cette ressemble avec l’homme nous pose aussi problème. Nous voudrions un robot intelligent, autonome, drôle, vivant…paradoxe : mais alors, un tel robot est-il encore une machine ou devient-il progressivement un être humain ?
Entre fascination et attirance pour cet être que nous voudrions notre semblable mais pas trop, il existe toute la place pour l’imagination et les fantasmes. Des robots qui finissent par prendre le pouvoir et asservir les hommes, la peur d’être dépassés par une intelligence d’autant plus redoutable qu’elle est débarrassée de tout sentiment et de toute morale.
De Terminator à AI (artificial intelligence) de Spielberg ou I. robot, de nombreux films ont abordé ce sujet, mais celui qui me semble le plus intéressant est L’homme bicentenaire réalisé par Chris Columbus en 1999 d’après la nouvelle d’Isaac Asimov.Le rôle du robot tenu par Robin Williams est doté d’un esprit d’analyse modifié par accident qui va au fil de ses expériences, lui apprendre la vie et les émotions.
Réfléchir sur le robot nous renvoie toujours in fine à tenter de définir ce qui fait notre humanité.
